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Dernière mise à jour : il y a 1 jour


PS: La rando initialement prévue le dimanche 19/05 est annulée et reportée au dimanche 26/05/2024.


Randonnée, les Banissous à Saint Gervais sur Mare, organisée par Pierre.

Longueur: 12 km Dénivelé: 654m cumulé Durée: 5h00 Covoiturage: 10€

Rendez-vous et départ à 8h30 devant la salle polyvalente de Le Pouget.


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Dernière mise à jour : 5 mai





« Faites que la beauté reste, que la jeunesse demeure, …

 

S’attaquer aux Monts d’Orb est une entreprise exigeante. La randonnée prévue ce dimanche, débutant au village de Truscas dans les Hauts Cantons, promettait plus qu’une simple balade : une aventure authentique. Bien que certains participants aient espéré une expérience relaxante, à l’image d’une cure de beauté à Avène offerte par l’association, ils allaient devoir relever quelques défis.

 

La traversée du fleuve Orb a été la porte d’entrée à une interminable ascension en sous-bois, la principale difficulté de la journée. Le sentier qui surplombait le ruisseau de Parroujo ne nous a pas épargné. Le chemin grimpait inlassablement, traversant un véritable sanctuaire de verdure. Une multitude d’essences, richesse de l’écosystème de la région, jalonnait notre parcours. Des châtaigniers, des chênes, des hêtres constituaient cette belle canopée.

 

Au débouché de la forêt, le contraste était saisissant. Le paysage donnait l’impression d’avoir été transporté au bout du monde. Un autre horizon s’ouvrait. Des cimes arrondies se détachaient. Des vallées se dessinaient. Entre le Col du Faou et le Col de Lissobre, c’était une succession de prairies et de zones peu arborées ; certaines marquées par le feu, qui prenaient la place, et une fois traversées, les pentes du relief s’inversaient. La redescente dans le vallon s’est amorcée à hauteur de la Bergerie de Paul. Il faut pénétrer dans un autre sous-bois, après avoir cherché l’entrée bien cachée de ce petit sentier qui domine le ruisseau du Coural et qui nous conduira au hameau du même nom.

 

Après la pause, pas question de s’économiser. C’est un dernier coup de collier qu’il faut donner pour atteindre le pied du sommet de Peyreguille. Mais attention à ne pas vous tromper de chemin car la nature vous montrera que vous n’êtes pas à votre place. Marcher en dehors des sentiers battus comporte quelques risques. Une écorchure par-ci, des griffures par-là resteront les stigmates de votre méprise. Puis c’est la descente qui sera l’occasion de jeter un dernier regard sur le panorama exceptionnel de l’imposant relief des Monts d’Orb. Avène n’est plus très loin. Atteindre la vallée de l’Orb en toute tranquillité est notre dernier objectif car le village, qui attend nos pas fatigués, marquera la fin de notre belle épopée.

 

Le bilan de la journée a été plus que positif. Nul besoin de produits cosmétiques coûteux quand la nature nous offre les meilleurs remèdes ? Les désagréables ascensions et leurs grandes suées n’ont été qu’un petit prix à payer pour décrasser nos épidermes, éliminer les toxines et obtenir une peau éclatante. Après tout, rien ne vaut l’air pur et l’exercice pour ajouter de belles couleurs à nos visages, parfaire notre esthétique et entretenir notre santé. Quand bien même s’il vous reste quelques rides à faire disparaître ici et là, sachez que l’association est prête à vous motiver et à vous faire participer à une randonnée sur le thème d’une cure de jouvence qu’elle étudie actuellement.

 

… que le cœur ne se lasse jamais, et vous reproduirez le ciel » – Chateaubriand -






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Dernière mise à jour : 22 avr.




Incursion ? invasion ? ou excursion ?

 

C’est au départ du hameau Les Douzes que nous avons fait une incursion en Lozère.

 

Douzes signifie « résurgence » en occitan. Il s’agit d’évoquer ici la réapparition de la Jonte. Cet affluent du Tarn a pour particularité d’avoir un écoulement en partie souterrain. A Meyrueis, ses eaux s’engouffrent sous terre, puis remontent à la surface 7 km plus loin, à hauteur de la résurgence des Douzes.

 

Mais ce qu’il fallait apprécier par-dessus tout, c’est le spectacle impressionnant offert par le profond canyon dessiné par ce tumultueux cours d’eau. Pour ce faire, nous avons dû nous hisser jusqu‘à la petite chapelle Saint Gervais. Depuis son promontoire, il ne restait plus qu’à nous abandonner à la contemplation de l’un des joyaux de la nature, les gorges de la Jonte. Elles font office de séparation entre le causse Noir Aveyronnais et le causse Méjean Lozérien, et de frontière entre les deux départements.

 

Plus haut c’est la succession des reliefs arrondis du vaste plateau calcaire du Causse Méjean qui se dessinait. Un paysage morcelé par des pelouses sèches ou cultivées. Et nous n’avons pu rester insensibles aux charmes du lieu-dit Les Bastides avec ses jolies maisons, et ceux de la ferme Caussenarde du hameau de Hyelzas (un musée dédié à la vie quotidienne des paysans du Causse Méjean jusqu'aux années 1950).

 

Mais, même si par endroits nous avons pu constater que l’homme y avait laissé son empreinte, les lieux que nous avons parcourus restent sensiblement propices à l’isolement.

 

Les Douzes, Les Bastides et Hyelzas font parties des nombreux hameaux qui constituent la commune de Hures-La-Parade, territoire dans lequel nous avons évolué. Pour mémoire, je vous rappelle que nous sommes en Lozère, un département très peu densifié 14,8 hab./km2 (la France entière compte 106,5 hab./km2). Hure-La-Parade a l’une des plus faibles densités de population de France avec 2,5 hab./km2. Aujourd'hui, nous étions autant que les nains de Blanche Neige, donc au regard de tous ces derniers chiffres je crois que l'on peut parler d'une invasion des Pataugas Bohémiens en Lozère, ou d'une excursion si l'on souhaite rester modeste. 

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Pataugas Bohemiens Le Pouget

Association randonnée pédestre | Pataugas Bohémiens

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